J'ai vécu Au siècle des réfugiés Une musette au pied de mon lit Avec la peur au ventre Des humiliés Des sans logis Qui tremblent Les oubliés Aux mal-partis Ressemblent
Ils sont toujours les bras ballants D'un pied sur l'autre mal à l'aise Le cul posé entre deux chaises Tout étonné d'être vivant Ils sont souvent les en-dehors Ceux qui n'écriront pas l'histoire Et devant eux c'est la nuit noire Et derrière eux marche la mort
Ils sont toujours les emmerdants Les empêcheurs les trouble-fêtes Qui n'ont pas su baisser la tête Qui sont venus à contre temps Dans tel pays c'est mal venu Venir au monde t'emprisonne Et chaque jour on te pardonne Puis on ne te pardonne plus
J'ai vécu Au siècle des réfugiés Une musette au pied de mon lit Avec la peur au ventre Des humiliés Des sans logis Qui tremblent Les oubliés Aux mal-partis Ressemblent
On peut souvent les voir aussi Sur les photos des magazines Essayant de faire bonne mine* Emmenez-moi au loin d'ici Ils ont des trous à chaque main C'est ce qui reste du naufrage Ils n'ont pas l'air d'être en voyage Les voyageurs du dernier train
Ils sont toujours les séparés Le cœur perdu dans la pagaille Les fous d'amour en retrouvailles Qui les amènent sur les quais Et puis parfois le fol espoir Si elle a pu si elle arrive De train en train à la dérive Et puis vieillir sans la revoir
J'ai vécu Au siècle des réfugiés Une musette au pied de mon lit Avec la peur au ventre"
Hello Paulette Je me suis promené dans ces musiques de Lény. Superbe. Que de souvenirs, ce petit carreleur gitan a accompagné mon adolescence ! Merci. Bises. Daniel.
C'est beau, mariage parfait entre la voix de Leotard et celles de A Filetta, merci ma mie. Je me suis commandé leur dernier album, Castelli. Il est superbe. Grosses bises Dani.
J'ai vécu
RépondreSupprimerAu siècle des réfugiés
Une musette au pied de mon lit
Avec la peur au ventre
Des humiliés
Des sans logis
Qui tremblent
Les oubliés
Aux mal-partis
Ressemblent
Ils sont toujours les bras ballants
D'un pied sur l'autre mal à l'aise
Le cul posé entre deux chaises
Tout étonné d'être vivant
Ils sont souvent les en-dehors
Ceux qui n'écriront pas l'histoire
Et devant eux c'est la nuit noire
Et derrière eux marche la mort
Ils sont toujours les emmerdants
Les empêcheurs les trouble-fêtes
Qui n'ont pas su baisser la tête
Qui sont venus à contre temps
Dans tel pays c'est mal venu
Venir au monde t'emprisonne
Et chaque jour on te pardonne
Puis on ne te pardonne plus
J'ai vécu
Au siècle des réfugiés
Une musette au pied de mon lit
Avec la peur au ventre
Des humiliés
Des sans logis
Qui tremblent
Les oubliés
Aux mal-partis
Ressemblent
On peut souvent les voir aussi
Sur les photos des magazines
Essayant de faire bonne mine*
Emmenez-moi au loin d'ici
Ils ont des trous à chaque main
C'est ce qui reste du naufrage
Ils n'ont pas l'air d'être en voyage
Les voyageurs du dernier train
Ils sont toujours les séparés
Le cœur perdu dans la pagaille
Les fous d'amour en retrouvailles
Qui les amènent sur les quais
Et puis parfois le fol espoir
Si elle a pu si elle arrive
De train en train à la dérive
Et puis vieillir sans la revoir
J'ai vécu
Au siècle des réfugiés
Une musette au pied de mon lit
Avec la peur au ventre"
Hello Paulette
RépondreSupprimerJe me suis promené dans ces musiques de Lény. Superbe. Que de souvenirs, ce petit carreleur gitan a accompagné mon adolescence ! Merci.
Bises.
Daniel.
Dani chéri,
RépondreSupprimerJ'écoutais cela ce matin : https://www.youtube.com/watch?v=9xgnTmLQUII
Je me suis dit que tu aimerais :-)
Tendres gros becs.
Paupiette de boublitchki
C'est beau, mariage parfait entre la voix de Leotard et celles de A Filetta, merci ma mie.
RépondreSupprimerJe me suis commandé leur dernier album, Castelli. Il est superbe.
Grosses bises Dani.